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Insectes génétiquement modifiés – les risques sont-ils intentionnels ?

24. juin 2023

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Actuellement les insectes sont mis à l'honneur par les médias. Et ce pour une bonne raison ! Certains milieux ont tout intérêt à ce que nous prenions l’habitude d’en consommer. En effet, les insectes peuvent facilement faire l'objet de manipulations génétiques, ce qui offre de nombreuses possibilités aux entreprises alimentaires et pharmaceutiques mais comporte de grands risques pour chacun d'entre nous. Cette émission illustre le fait que le génie génétique comporte peu de certitudes et beaucoup de zones d'ombre.



Depuis quelques mois, les médias nous présentent les insectes de manière appétissante – au sens propre du terme. Dans le dossier « Insectes dans l'alimentation », nous avons déjà attiré l'attention sur les raisons de ce soudain changement d'attitude des médias, ainsi que sur les risques et les effets secondaires liés à la consommation d'insectes. [#25437] Mais un danger bien plus grand se cache derrière.

La biotechnologie et les manipulations génétiques sont considérées par beaucoup comme la clé de la solution aux problèmes fondamentaux de l'approvisionnement alimentaire et de la santé publique. C’est dû en grande partie aux reportages actuels des médias grand public, qui nous promettent des aliments bon marché et de nouveaux médicaments. Auparavant, les reportages étaient nettement plus équilibrés. En 1999, avec un documentaire intitulé « La Vérité achetée », la radio bavaroise mettait encore en garde contre les conséquences extrêmes des aliments génétiquement modifiés et les agissements peu scrupuleux de l'industrie biotechnologique. La façon scandaleuse donc le professeur Árpád Pusztai a été traité a notamment été rendue publique. Pusztai avait démontré, à l'aide d'une étude sur l'alimentation indépendante des intérêts des fabricants, que la consommation de pommes de terre génétiquement modifiées chez des rats entraînait 36 modifications significatives des organes après 10 jours. Deux jours après la publication, il a été licencié et contraint par contrat de ne plus contredire sous aucune forme les affirmations de l'industrie biotechnologique. Cette influence extrême est possible parce que chaque scientifique faisant de la recherche dans ce domaine est payé directement ou indirectement par ces entreprises - avec pour conséquence qu'il n'y a pratiquement aucun contrôle indépendant. Ceux qui émettent des critiques sont réduits au silence.

Au cours des 20 années qui ont suivi, le pouvoir et les possibilités de ce réseau se sont encore considérablement accrus, ce qui s'est confirmé récemment lors de l'autorisation de nouveaux insectes dans les aliments. Les données nécessaires à cet effet n'ont pas été déterminées par l'organisme d'autorisation, mais fournies par les entreprises. Toutes ces réglementations ne servent en fin de compte qu'à protéger les groupes et institutions influents de toute concurrence indésirable. Elles empêchent la découverte de leurs agissements afin de donner l’illusion de la sécurité au consommateur afin qu’il ne se sente pas mal à l’aise. Ci-après, nous expliquons brièvement le fonctionnement des possibilités existantes en matière de génie génétique et opposons leurs chances, présentées de manière très positive, à leurs dangers.

1. Le génie génétique – qu'est-ce que c'est au juste ?

Pendant des milliers d'années, les plantes et les animaux ont été croisés selon les lois de l'hérédité afin de renforcer certaines propriétés et de réduire les caractéristiques indésirables.

Cela a permis d'obtenir naturellement, par exemple des variétés de plantes à un meilleur rendement ou des animaux produisant davantage de viande.

Le génie génétique consiste à intervenir dans le génome [génome = patrimoine génétique] et dans les processus de contrôle biochimique des êtres vivants à l'aide de procédés biotechnologiques. Cela comprend la modification et la recomposition de séquences d'ADN dans des éprouvettes ainsi que dans des organismes vivants. Dans la nature, ces êtres vivants modifiés par biotechnologie n'existent PAS de cette manière.

2. Procédés et produits de génie génétique

L'ADN [ADN = acide désoxyribonucléique = porteur de l'information génétique] d'un être vivant est quasiment le mode d'emploi qui régit le développement, la fonction et la reproduction de l'être vivant. Une modification de certaines parties de ce mode d'emploi modifie également certaines propriétés et caractéristiques de l'être vivant. Les plantes ont été modifiées pour la première fois de cette manière dans les années 1970. La première souris génétiquement modifiée est née en 1974.

Avec la tomate Flavr-Savr, le premier aliment génétiquement modifié a été mis sur le marché en 1994. Dans le cas de cette tomate, la modification génétique a permis de ralentir le processus de pourrissement, ce qui lui donne un aspect frais pendant 14 jours de plus. Les plantes OGM les plus cultivées aujourd'hui sont le maïs et le soja, qui résistent aux produits de pulvérisation de certains fabricants. Dans les aliments transformés, on trouve depuis des années des micro-organismes génétiquement modifiés, tels des levures et des arômes transgéniques. En médecine, des hormones et certains médicaments sont produits avec des organismes génétiquement modifiés.

Depuis, le sujet a pris une toute nouvelle dynamique. Auparavant, les interventions de génie génétique étaient très coûteuses, compliquées et longues. Cela a brusquement changé avec les nouvelles technologies d'édition génomique, souvent appelées « chirurgie génomique ».

Il s'agit d'utiliser des enzymes fabriquées artificiellement qui reconnaissent la séquence d'ADN indésirable, la coupent et fournissent une nouvelle séquence d'ADN. Celle-ci est ensuite intégrée à la place de l'original par le processus de réparation naturel. Les procédés les plus populaires à cet effet sont CRISPR (courtes répétitions en palindrome regroupées et régulièrement espacées), les nucléases à doigt de zinc (en abrégé : ZFN) et les TALEN (nucléases effectrices de type activateur de transcription).

Ces méthodes permettent à pratiquement n'importe quel laboratoire de réaliser des expériences de génie génétique en quelques semaines pour quelques centaines de dollars. L'évolution est comparable à celle du premier ordinateur, remplissant encore une maison entière, vers le smartphone actuel, accessible à tous.

3. Risques et acceptation par la population

En raison des risques potentiels pour la santé, de nombreux consommateurs rejettent les aliments génétiquement modifiés. Le manque d'études scientifiques fondées et la suppression de rapports inquiétants - comme dans le cas décrit au début avec les dommages causés aux organes par les pommes de terre OGM - confirment que ces préoccupations sont plus que justifiées.

Pour de nombreuses personnes, il est également inacceptable, pour des raisons éthiques, que des scientifiques se prennent pour Dieu et interviennent de cette manière dans la création. Ainsi, le fait que les modifications génétiques pourraient permettre de créer de nouveaux médicaments semble certes positif au premier abord, mais cela ne résout pas le problème de l’origine d’une maladie. Il a été observé par exemple que les cas de cancer explosent en raison de notre pollution environnementale et de notre mode de vie. Il serait bien plus judicieux de remédier à cette situation-là que de vouloir résoudre les problèmes par de nouveaux médicaments. Ce qui n'est évidemment pas dans l'intérêt des entreprises concernées, qui engrangent ainsi des bénéfices princiers.

La situation devient encore plus problématique lorsque les technologies dites de « gene drive » mettent quasiment le turbo pour la diffusion. Avec la « gene drive » un gène n’est plus transmis à 50% de la descendance comme c'est normalement le cas, mais il est transmis à 100%. Ce qui est déjà appliqué aujourd'hui, notamment chez les levures et les insectes. Avec pour conséquence que l'espèce naturelle peut être complètement supplantée par l'espèce créée via la manipulation génétique. Cette possibilité de génocide ouvre la porte à un abus de pouvoir - ce qui n'est pas un scénario de film de science-fiction, mais est déjà pratiqué.

4. Contourner les interdictions de recherche

Si un scientifique demandait des fonds pour que les générations futures d'êtres humains ne puissent avoir de descendance qu’à condition de remplir certains critères, le tollé médiatique serait immense. Mais si cette recherche est dissimulée derrière l'objectif apparemment noble d'éradiquer le paludisme, la dengue ou la fièvre jaune, elle est largement encouragée. Ainsi, les scientifiques mènent depuis des années des expériences sur les moustiques qui propagent ces maladies. Grâce à leur modification génétique, les futures générations de moustiques femelles deviendraient stériles et par conséquent, la maladie disparaîtrait également. Les recherches ne se font pas seulement en laboratoire, mais aussi sur le terrain. Comme pour le vaccin Covid, les scientifiques donnent l'impression qu’ils maîtrisent la technique et son utilisation et qu’il n’y aura pas d’effets secondaires, mais c'est loin d'être le cas ! Tout au contraire.

5. La boîte de Pandore est ouverte

Entre 2013 et 2015, la société britannique de biotechnologie Oxitec a lâché plus de 12 millions de moustiques génétiquement modifiés au Brésil afin de contenir la population du moustique Aedes aegypti, vecteur de la fièvre jaune. Selon les chercheurs, les moustiques libérés et leur descendance auraient dû mourir sans pouvoir continuer à se reproduire avec les moustiques sauvages. De manière totalement inattendue, ce qui devait être impossible selon les chercheurs, s'est réalisé : 30 mois plus tard, la modification génétique a également été constatée chez des moustiques locaux, même jusqu’à 60%. Mais ce n'est pas tout : la réduction de 90% de la population de moustiques visée et atteinte au début a retrouvé son ancien niveau après 18 mois. L'expérience n'a donc pas seulement manqué son objectif, mais a également propagé la modification génétique de manière incontrôlée. Et, avec des conséquences imprévisibles, soit une résistance accrue et une plus grande dangerosité de ces « nouvelles créatures ». Les conséquences de telles expériences n'ont pas été étudiées, sur la justification fragile que leur technologie serait mortelle à 100% pour la progéniture femelle. Une hypothèse qui s'est avérée fausse - mais qui n'a pas pour autant conduit à l'arrêt de ces essais irresponsables. Outre le Brésil, et malgré ces résultats effrayants, des moustiques génétiquement modifiés ont également été lâchés, au Panama, en Malaisie et aux îles Caïmans. Aux États-Unis, les moustiques transgéniques ont entre-temps été relâchés en Floride et en Californie, bien que ces agents pathogènes ne soient pas du tout présents dans les populations de moustiques de Californie. Les mites du chou (Plutella xylostella), également modifiées génétiquement par l'entreprise de biotechnologie Oxitec, ont été testées sur le terrain. à New York, et le ver rouge de la capsule du coton (Pectinophora gossypiella) génétiquement modifié a été testé en Arizona.

Le génie génétique ? NON MERCI !

Jusqu'à présent, il n'existe aucune étude indépendante solide sur les risques et les effets tardifs des aliments génétiquement modifiés pour le consommateur. Ni sur l'impact sur la flore et la faune des plantes et des animaux génétiquement modifiés. Certains pourraient objecter qu'on s'en serait déjà aperçu jusqu'à présent. Seulement, de nombreuses maladies sont en augmentation extrême, comme par exemple des allergies et le cancer. Qui peut exclure avec certitude que cela n'est pas lié aux produits génétiquement modifiés ? PERSONNE !

C'est précisément pour cette raison qu'il faudrait, par précaution, rejeter les aliments génétiquement modifiés, tout comme la recherche sur les plantes et les animaux. Un exemple schizophrène : alors que, selon la Cour européenne de justice, un projet de construction ne doit pas nuire à un terrier abandonné de hamster d'Europe, dans le même temps, des millions de fonds de recherche sont investis dans une technique comme le Gene Drive, qui peut conduire au génocide de toute une espèce et dont d’autres conséquences sont inconnues.

Les insectes et les aliments synthétiques qui en sont issus et qui sont vantés actuellement pour la consommation comportent des risques insoupçonnés. Impossible d’imaginer les dommages et les coûts qui nous attendent dans 10 ou 20 ans si les insectes sont également modifiés génétiquement. Cela est tout à fait probable si nous n'agissons pas de manière ferme. Des institutions influentes comme le Forum économique mondial FEM de Klaus Schwab et des milliardaires comme Bill Gates encouragent aussi bien le génie génétique que la consommation d'insectes. Les deux choses font partie de la mise en œuvre de leur agenda transhumaniste 2030.

Pour que demain, nous puissions encore obtenir des aliments sans OGM, chacun d'entre nous est appelé à agir, en tant que consommateur et en tant que citoyen critique lors de discussions avec les représentants politiques. Plus nous serons nombreux à dire NON, meilleures seront nos chances. N'hésitez donc pas à en informer vos amis et vos connaissances.


Autre photo personnelle, la 1ère plus haut était en zone chaude et humide tropicale pour essayer de vous faire un peu rêver.

Sur internet je n'arrivais pas à en trouver dans ce style : verger tropical assez humain. Là c'est en France.

Là il y a comme pour l'autre une mixité entre verdure au sol et arbres.

C'est capital pour climatiser l'endroit. Là par contre pour les fruits, on pourra repasser...

La verdure au sol permet de nous rafraichir.

 

J'avais testé pendant les 2 jours de grosse chaleur, à 40°C en France.

Je donnerai des informations explicatives précises dans la partie environnement